L'histoire de Philippe-Auguste racontée aux écoliers de Gruson à partir des vitraux de l'église
Pratiquement pas de murs, rien que des vitraux. Un bain de lumière, comme on n'en voit dans aucune autre église. C'est ce qui est arrivé la semaine dernière aux élèves de l'école Pasteur de Gruson avec leur maîtresse, Isabelle Anscutter, à l'occasion d'une classe de découverte.
Deuxième réflexe : chercher Philippe-Auguste, le Capétien, celui dont ils ont appris le nom dans le livre d'histoire. Ils n'ont aucun mal à le trouver. Il est en pleine bataille, il tombe de cheval, il se relève et il remporte la victoire... en tenue d'apparat ! Robe bleue et fleurs de lys, même au coeur de la bataille.
Ensuite, c'est un bonheur pour l'animateur. Les questions fusent. « Comment fait-on un vitrail ? Pourquoi on l'a mis dans une charrette ? - il s'agit du comte de Flandres, fait prisonnier à Bouvines - Qu'est-ce que c'est là-haut ?»
Avec les enfants, pas de conférence. On raconte une histoire. Ils y entrent avec une facilité déconcertante. Les plus audacieux sont immédiatement à cheval, le heaume sur la tête, la cotte de maille sur les épaules, ils galopent dans la plaine.. Les plus réfléchis se demandent pourquoi on se faisait la guerre... Il suffit de les accompagner dans leur imagination, et de les guider dans un moment clé de l'histoire de France, au coeur de l'Europe.
L'inspection académique est partie prenante de ces visites qui sont de plus en plus nombreuses, dans la perspective du 800e anniversaire de la bataille.